Fériés
Premier mai
Elle a marié les chaussures du dimanche avec celles de la semaine
Accroché aux nuages les fruits d'une robe à fleurs
Que les oiseaux picorent, caressent d'une rengaine.
Au souffle de son rire des trois-mâts en bouteille doubleront l'équateur.
De confettis et d'oreillers ses poches ont les mains pleines.
Aux cordes d'une guitare s'agite suspendu
Le linge pâle de ses peines,
C'est jour de sortie pour ses colères rentrées
Ses espoirs chuchotés, ses peurs murmurées.
Elle courra dans les rues
Marier les pas de danse avec les pas de chance.
Chanter les pas d'accords faut pas exagérer,
Mêler les pas de côtés aux pas sages secrets
Qui écrits sur les murs savent la faire rêver.
Peush
Fériés, Poids plume 2018
Du 11 novembre au 14 juillet, une traversée de l'an en trois sauts de puce, le temps de la page et du tour des saisons par l'abricotier d'argent.
Des jours respiration en ponctuation dérisoire du calendrier des arbres millénaires.